Quand juridique rime avec projet social

Gilles Philipot est le responsable juridique de Tarn-et-Garonne Habitat depuis septembre 2023. Métier de l’ombre, nous avons souhaité l’interviewer pour en savoir un peu plus sur des missions qui restent cruciales pour le bon fonctionnement technique mais aussi social de Tarn-et-Garonne Habitat

Quel est votre parcours ? Avez-vous toujours travaillé dans le secteur du logement social ?

Non, pas toujours. J’ai commencé ma carrière à Toulouse Métropole Habitat en tant qu’assistant juridique, avant de rejoindre l’Office public de l’Habitat du département de la Somme en tant que responsable juridique. Ensuite, j’ai choisi de quitter le monde Hlm pour devenir juriste au sein de la CCI d’Amiens. Aujourd’hui, même si je suis heureux de revenir en Occitanie, mon nouveau poste au sein de TGH exprime davantage l’envie de retrouver le secteur du logement social. Je me suis aperçu que c’était réellement ma vocation.

Pouvez-vous décrire brièvement vos principales missions ?

De manière générale, on peut dire que j’ai une mission d’accompagnement juridique de l’ensemble des services de TGH. Je veille à ce que l’organisme respecte toutes les lois, règlements et normes juridiques applicables dans le secteur immobilier, en matière de logement social et de protection des locataires. Cette veille concerne de nombreux sujets : de la supervision des marchés publics à la vérification des dossiers fonciers (et notamment des actes d’acquisition et de cession), je m’assure que tout a été fait dans les règles.

Y a t-il une de vos missions qui parlerait davantage aux locataires ?

Je suis particulièrement impliqué dans la gestion administrative des sinistres. Concrètement, je supervise les procédures de réclamation en cas de sinistre. Je suis alors le point de contact principal entre TGH et les compagnies d’assurance, en m’assurant que toutes les exigences contractuelles et légales sont respectées. Par ailleurs, lorsque les locataires ont des problèmes avec leur propre assurance ou l’assurance de l’office, je peux intervenir pour tenter de régler le litige. Par conséquent, contrairement à ce qu’on peut penser, je ne suis pas totalement déconnecté des problématiques sociales [Il sourit].

Pour terminer, qu’aimez-vous le plus dans ce métier ?

C’est justement se sentir utile. Savoir que ma mission, même si elle peut paraître très technique aux communs des mortels, contribue au bon fonctionnement de l’organisme, et de manière indirecte participe au projet social de TGH.